LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES N’ONT PLUS LA MAIN, par François Leclerc

Billet invité.

« De nombreux citoyens des pays avancés perdent confiance dans le système, font face à une incertitude plus élevée et s’inquiètent d’une perte de son contrôle », s’inquiète Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Il avait précédemment été celui de la Banque du Canada, suite à un long passage chez Goldman Sachs. Il est aussi le président du Conseil de stabilité financière (FSB), créé par le G20 de Londres en 2009 qui chapeaute la régulation financière. Ses termes sont choisis et ses paroles ne sont pas prononcées à la légère.

CE N'EST PLUS DE LA SCIENCE-FICTION ! par François Leclerc

Billet invité.

Après avoir baissé de 10% en 2008, à 369.000 milliards de dollars, le capital mondial a représenté 512.000 milliards de dollars en 2015. Dans ce monde que d’aucuns s’acharnent à décrire en crise, il est réconfortant de constater que la machine à fabriquer du capital marche à plein rendement. C’est tout du moins ce qui peut être tiré comme conclusion de l’étude de Markus Schuller (1), publiée dans le quotidien Kurier.

TAUX NÉGATIFS : ON NE NOUS EXPLIQUE PAS GRAND CHOSE ! par François Leclerc

Billet invité.

Suivant l’exemple du Bund, le taux de rendement de la dette japonaise qui l’avait précédé en territoire négatif en février dernier est passé dans la nuit à -0,200%, puis a continué à baisser. Sur le marché monétaire, le yen s’est envolé face au dollar et à l’euro après l’annonce du statu quo de la banque centrale du Japon (BoJ), son comité de politique monétaire s’étant contenté de maintenir le programme d’achat d’actifs de 660 milliards d’euros et le niveau des taux négatifs de la banque à -0,1%.

CES MÉTIERS QUI ONT DE L’AVENIR, par François Leclerc

Billet invité.

« La gestion de fortune a de l’avenir » pronostique le Boston consulting group (BCG). Ouf, tous les métiers ne sont pas condamnés par la robotisation ! Dans son rapport annuel sur la richesse mondiale, le grand cabinet de conseil américain, qui n’a pas l’habitude de parler en l’air, dévoile que le nombre de millionnaires en dollars a augmenté de 6% en 2015, accroissant la clientèle de la profession.

SUR LE MARCHÉ OBLIGATAIRE AUSSI, FAITES VOS JEUX… par François Leclerc

Billet invité.

À leur tour atteintes par un mal indéfini, les obligations souveraines ne sont plus le placement de père de famille qu’elles ont si longtemps été. Cela a pu être tout dernièrement observé in vivo en Europe, où après avoir connu des taux négatifs inédits, le marché obligataire a effectué un brutal virement de bord, qui a en premier affecté les titres allemands avant de toucher par contagion tous les actifs défensifs, dont les titres américains, prenant les investisseurs à revers. Coup de torchon, onde de choc, vent de panique et même krach… toute la palette … Lire la suite

AUTOUR DU POT DES TAUX, DE LA DETTE, DE LA RELANCE ET DE L’INFLATION, par François Leclerc

Billet invité.

La remontée des taux sur le marché obligataire est-elle momentanée ou l’amorce d’une tendance durable ? La question a opposé Ben Bernanke et Lawrence Summers aux États-Unis et n’est pas accessoire : la poursuite de cette hausse redonnerait de l’air à un système financier qui prend des risques et inquiètent la Fed, afin de trouver du rendement, mais elle alourdirait le poids d’un endettement public qui ne cesse de croître, après l’avoir soulagé. Dans l’immédiat, les ventes soudaines d’obligations ont pris à contrepied les investisseurs qui n’y ont pas procédé, ou ne s’étaient pas couverts, imprimant leur marque … Lire la suite

PASSER PAR LE CHAS DE L'AIGUILLE, MAIS PASSER ! par François Leclerc

Billet invité.

Plus l’on se rapproche des échéances de la semaine – demain jeudi pour la BCE, et dimanche pour les élections grecques – plus les hypothèses se multiplient et le paysage se trouble. Sauf pour les Bourses, qui nous ont accoutumés à produire des signes d’impatience dans la période précédant les injections de liquidités des banques centrales, la grande question est celle de la Grèce.

Il en est plus attendu du traitement qui lui sera finalement réservé, quel que soit d’ailleurs le résultat des élections, que des effets du nouveau programme de la BCE, ce qui en dit long … Lire la suite